Exercices
- En ce qui concerne l’accord adjectif-substantif au féminin,
expliquez la différence entre, d’une part, “a grant piece” (l. 1) et “une fumee
et une nublece ... si grant” (ll. 43-44), et, de l’autre, “tele plenté” (l. 4),
“la damoiselle ... bele” (ll. 12-13), et “les douces paroles” (l. 15). Trouvez dans
les notes trois autres adjectifs qui se construisent selon le modèle de “grant”.
- Trouvez dans le texte l’équivalent en ancien français de l’expression “Ce
n’est rien sinon merveilleusement fait”, et commentez les différences entre les deux
locutions.
- Les formes verbales “cuevre” (l. 3), “menjue” (l. 5), “troeve”
(l. 6), “parole” (l. 17) et “oevre” (l. 49), qui sont toutes à la 3me personne
(i.e. “il/elle”) se distinguent par une alternance à la 4me et à la 5me personne (i.e.
“nous”, “vous”), alternance soit vocalique soit syllabique. Pour chacun de ces verbes,
trouvez dans les notes ces alternances et expliquez s’il s’agit d’une alternance vocalique ou
syllabique.
- Dans l’expression “onques n’ot veue sa pareille de biauté” (ll. 13-14),
commentez, par rapport à la règle en français moderne:
- l’accord objet direct-participe passé
- la construction du plus-que-parfait.
- Expliquez la différence grammaticale entre, d’une part, “soe/suens” (l. 18), et,
de l’autre, “sa pareille” (l. 14), “s’espee” (ll. 37-38), “son
lit” (ll. 39-40). Selon les renseignements contenus dans les notes, ré-écrivez tous ces
exemples en mettant la partie possessive à la 1ère et à la 2me personne en ancien
français.
- Expliquez la postérité des mots suivants, i.e. persistent-ils toujours en français
moderne ou bien dans une autre langue?
- “plenté” (l. 4)
- “cervoise” (l. 10)
- “requiert” (l. 17)
- “vee” (l. 19)
- “des ore mes” (l. 24)
- “baé” (l. 31)
- “gesir” (l. 38)
- “desçainte” (l. 38).
- Commentez la syntaxe, par rapport au français moderne, dans les phrases suivantes:
- “le me creantez vos” (l. 26)
- “il se volt couvrir” (ll. 36-37)
- “pour prendre la” (l. 39)
- “qui entailliee i estoit” (l. 40)
- “vit le paveillon verser” (ll. 42-43)
- “quant il a ce dit” (ll. 48-49).